La circulation inter-files depuis le 01/02/2016 dans 4 zones

Depuis le 01/02/2016, la circulation inter-files sera autorisée sous conditions dans 4 zones géographiques de France pour une durée de 4 ans.  Nous l’avions déjà abordée, cette mesure intervient juste après l’obligation pour tous les deux-roues de détenir et de porter un gilet jaune en cas d’arrêt d’urgence.

Les 4 zones de test pour la circulation inter-files

Le décret du 26 décembre 2015, autorisant la circulation des 2-roues entre 2 files de voitures, concerne 4 zones géographiques précises :

  • Paris et la région Ile-de-France,
  • Marseille et le département des Bouches-du-Rhône,
  • Lyon et le département du Rhône,
  • Bordeaux et le département de la Gironde.

Comme on peut le voir, ce sont les grandes villes de France et leurs périphéries qui sont visées par cette mesure. On évoquera la possibilité pour les motards de gagner un temps non-négligeable, dans la légalité la plus totale, dans les bouchons et notamment sur le périphérique parisien. Bien évidemment, nombre de motards pratiquaient déjà la circulation inter-files sans demander l’autorisation à personne.

Une circulation inter-files sous conditions

Cette possibilité est offerte à tous les usagers de 2-roues motorisés sous certaines conditions que nous allons énumérer ici :

  • Ne pas dépasser la limitation de vitesse de 50 km/h,
  • Uniquement sur les routes et autoroutes avec une vitesse maximale supérieure ou égale à 70km/h, « à deux chaussées séparées par un terre-plein central et dotées d’au moins deux voies chacune »,
  • Uniquement dans les bouchons, c’est-à-dire « lorsque la circulation s’est, en raison de sa densité, établie en file ininterrompue sur toutes les voies » ,
  • Le 2-roues devra se situer « entre deux files de véhicules situées sur les deux voies de circulation les plus à gauche de la chaussée »,
  • La circulation inter-files est réservée pour les 2-roues ou 3-roues d’une largeur maximale de 1 mètre.

Comment j’interprète cette mesure

Il s’agit là d’une mesure tout à fait salutaire et depuis longtemps la grande majorité des motards, dont moi-même revendiquons la possibilité légale d’une telle circulation, qui en réalité existe depuis bon nombre d’années. En effet, et à condition de redoubler de prudence car le risque est présent, un motard doit être en mesure d’utiliser ce type de circulation qui ne peut que fluidifier le flux de véhicules présents en ville et leur périphérie.
Espérons que ce test « grandeur nature » puisse être évolutif sur le reste de la France.

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